jeudi 24 avril 2008

Retour au pays

Bonjour à ceux qui continuent de venir visiter ce blog soit par automatisme, soit pour savoir combien de temps on va tenir sans le remettre à jour...

Alors oui ça y est on est rentrées, ça fait un gros mois à présent.

On se reconnecte avec les on-dits d'ici, le monde du travail et ce genre de choses. Et puis aussi on prépare la suite, le film, le tri des photos et les histoires à raconter sur papier... tout ce genre de choses dont on tiendra le monde informé à travers ce blog notamment.

Alors oui à un de ces 4 en chair et en os.

dimanche 24 février 2008

Cuenca

Nous voilà arrivees a Cuenca troisième ville du pays, déclarée patrimoine culturel de l'humanité par l'Unesco, encore (sic) en 1999.
Certes mais il faut quand même revenir sur nos quelques jours a Vilcabamba parce que c'etait chouette.
C'est une ville de l'extrême sud equatorien nichée dans une vallée qui fut réputée pour la longévité excpetionnelle de ses habitants mais où il pleut et pleut et repleut puisque c'est la temporada de la lluvia.
A peine sorties du bus dans lequel nous avions risqué nos vies sous les coulées de boue et face aux glissements de terrain on se fait halpaguées par Mauricio qui nous fait l'article de son hotel de rêve a des prix defiants toute concurrence. On arrive au milieu d'une foule de jeunes Equatoriens batifolant dans un jaccuzi, on se fait accueillir par de jeunes gringos qui ne parlent qu'anglais et la pluie commence à tomber drue. On y apprend que tout est gratuit même la main d'oeuvre - les gens qui y travaillent sont des volontaires venus des Etats-Unis qui travaillent là pour se loger et manger gratos - mais asez vite aussi que le patron a des problèmes à résoudre dans son rapport a la gent féminine. Et puis on rencontre des Français, Jade, Olivier et leur fille qui en ont marre de la France en hiver et aussi Yacine qui partait se retrouver face a lui-même. Et aussi Jorge, un moniteur de parapente et danseur de salsa de Quito qui nous fait l'eloge de la passion latino-americaine et ne comprend pas les femmes Occidentales, par là même sans doute, et puis aussi Dan qui écrit à la machine à écrire sur le bar devant la piscine des textes qui questionnent le roman, "why should it have a hero or a heroin? what if the heroin was the novel?"
Alors bon ce ne fut pas tres facile de partir mais quand même on le fit et après les au revoirs + une belle demi-journée de bus on arrive a Cuenca de nuit... vendredi soir : pas grand monde...
L'architecture coloniale est bien mieux préservée que partout ailleurs, les rues sont encore pavées, les eglises sont chouettes mais comme dirait Doris, en terme de vie citadine ça ressemble un peu à Annonay. En plus là on est dimanche et il pleut de nouveau, c'est sur que ça donne pas une idée des plus positives sur une ville ni des grandes envies de faire de grandes choses...

vendredi 22 février 2008

retour en Equateur

Apres les fanfares d'Oruro, nous avons passe nos derniers jours en Bolivie a Sajama, ou la aussi avait lieu un carnaval, mais comment dire, beaucoup plus... petit.

Puis, arrive le temps de la grande remontee vers l'Equteur : Sajama - frontiere Bolivie/Chili - Arica - frontiere du Chili/Perou - Tacna - lima - Chiclayo * PAUSE * Jaen - San Ignacio -frontiere Perou/Equateur - Zumba - Vilcabamba... autant dire de nombreuses heures de bus, combis, camionettas, collectivos et autres sur des routes endomagees par la fameuse temporada de la lluvia.

Mais voila, on y est, retour en Equateur! Vilcabamba, s'arreter a Cuenca, puis retour a San Pablo, et San Clemente pour notre film, Quito. Les noms de lieux defilent, ceux qu'on connait, d'autres pas. La boucle sera bientot bouclee... sans qu'on l'ait vu venir.

samedi 2 février 2008

CARNAVAL DE ORURO





Après les diverses videos, les multiples conversations, les préparatifs qui durent depuis le 6 janvier, nous allons enfin assister au famoso carnaval de ORURO...


Pour commencer on peut dire que depuis l'an de grâce 2001, ce carnaval a été décrété oeuvre majeure du patrimoine oral et imuable de l'humanité par l'UNESCO. Je vous l'accorde la traduction laisse peut être à désirer mais il n'empêche qu'une telle distinction aurait fait passer le carnaval d'Oruro devant le carnaval de Río en tant que plus grand carnaval du monde.

Ensuite on peut parler des pistolets à eau à reservoir géant, des bombes de neige artificielle El Rey Momo et des bombes à eau qui se vendent comme des petits pains aux coins des rues ou tout le long du défilé des comparses.

Encore une fois il s'agit du défilé des groupes de danseurs et musiciens de chaque quartier de la ville en l'honneur de la Vierge de la Candeleria. Au cours de celui-ci cependant on trouve des danses qui ne se retrouvent nulle part ailleurs, notamment les diabladas qui vous l'aurez deviné des danses démoniaques de personnages à cornes et à queue en trident. En plus cette tradition du carnaval se mélange à deux légendes d'apparition de la Vierge à Oruro. Une Vierge qui a tout l'air de s'interresser aux pauvres ce qui expliquerait pourquoi les mineurs l'auraient choisi pour patronne, avant que son culte s'étende aux habitants de la ville puis aux plus favorisés ... jusqu'à la construction de la statue de la Virgen del Socavón en 1789.


La première légende, celle du Chiru Chiru a même deux fins possibles :

El Chiru Chiru était un voleur qui habitait sur la colline del Pie de Gallo, où se dresse Oruro aujourd´hui. Il revendait aux pauvres durant la nuit les objets qu'il volait aux riches le jour durant. Et, personne ne savait où il habitait car il partait de chez lui très tôt et rentrait très tard.

Un beau jour on le trouva mort dans son zaquizami, sa cabane construite au flanc de la colline. Et au dessus de son lit on trouva une image à taille réelle de la Vierge de la Candelaria. On supposa par conséquent qu'il vouait un culte régulier à la mère du Christ et on lui accorda une sépulture chrétienne. Sa misérable habitation devint un lieu de pélerinage.

Ou peut être,

une nuit sous l'inspiration du diable, il entra dans la demeure d'un pauvre vagabond pour le voler. En rentrant chez lui, le vagabond le trouva dans sa maison et lui assena un méchant coup dans le dos. Ce qui aurait tué n'importe quel autre homme que El Chiru-Chiru le fit courir, courir dans le sombre de la nuit, gravir la colline pour aller mourir sous le regard maternel de la Vierge de la Candelaria.



La seconde c'est celle d'El Nina Nina.

C'est l'histoire de l'amour impossible d'el Nina Nina alias Anselmo Belardino et de Lorenza Choquiamo, la fille d'un commerçant orureño. El Nina Nina, comme el Chiru Chiru, était un voleur, mais contrairement à son illustre prédecesseur el Nina Nina était un homme qui ne se laissait pas faire. S'étant fait refuser la main de sa belle par Don Choquiamo, il décida de fuir avec elle dès que l'occasion se présenterait. Ainsi un samedi de carnaval les amoureux tentèrent de s'échapper. Seulement ils avaient mal choisi leur heure et au moment où il sortaient de la maison ils tombèrent sur le père qui rentrait chez lui. Ce dernier porta un coup mortel au Nina Nina et ramena sa fille à la maison par la peau des fesses, laissant le pauvre amoureux gisant dans la rue. La vierge de la Candelaria intervint, le ramassa et le conduisit jusqu'a l'hopital où il mourut sous son regard maternel.

Extreme Sud - Ouest... en Jeep








Depart: Tupiza
Arrivee: Uyuni


Nous voila paties pour 4 jours de jeep avec Victor, notre conducteur et Hector, notre cuisinier. Comme qui dirait : une fine equipe!

Sur les banquettes arrieres Emilie et Doris, l'intrepide duo Ardechois, et Alex et Celine, le couple Mevejois.

1,2,3, on demarre, au fait, les vitres ne s'ouvrent pas.
Wroom, wrrooom ... on roule sur les pistes cabossees, parfois innondees ... Wroom, wwwwroom ... "Victor? On peut s'arreter pour une photo?"... Wroom, wrooom ... On roule au milieu de merveilles naturelles ... WWromm..."Victor? On peut s'arreter pour marcher un peu?"... Wrrrommm, wrooom ... tiens, on a creuve! ...Wrrooom, wrommmm..."Victor? On peut s'arreter pour faire pipi?"... Wwwroom wroom ... Nos fesses s'en souviennent, nos yeux aussi!

Tupiza





Place du village
Arbre a saucisses (special Piou)
Porte du diable


Apres un long voyage en train, nous nous posons quelques jours a Tupiza, l'occasion de faire des balades dans cette region
aux airs de Far-west, roches rouges et sculptees par l'erosion, vegetations vertes et epineuses ...

Oruro (avant le carnaval)




Quelques jours tranquilles a Oruro, le temps d'attendre le train qui nous conduira a Tupiza.